Environnement, si les partenaires ne font rien, alors la Région ne fera rien…

La grande marque du budget environnement depuis 2017, outre les baisses chroniques, c’est la non consommation des budgets alloués aux politiques emblématiques de V.Pécresse.

  • Le plan “Changeons d’Air”, pour la lutte contre la pollution de l’air, 4 millions d’euros budgétés et zéro dépensé.
  • Le “Plan Vert” : 5 millions d’euros et seulement 0,5 millions d’euros dépensés.
  • Aucune action sur le dispositif d’adaptation aux changements climatiques.

 

Soyons clair-es, les politiques voulues par V.Pécresse, en matière d’environnement, ne fonctionnent pas. Et pour seule explication, elle rejette la responsabilité aux structures qui ne s’engagent pas, remarque Annie Lahmer. “Quand on ne fait rien, il ne se passe rien, c’est évident. Pendant que V.Pécresse attend, les dérèglements climatiques, l’effondrement de la biodiversité, la prédations sur les terres agricoles et naturelles s’accentuent.”

 

Dans le même temps, les lignes budgétaires pour les contrats régionaux, (en clair, les aides aux communes qui le demandent), ont explosé et voient une consommation de plus de 22 millions d’euros alors que seuls 9 millions étaient budgétés. Ce dispositif, rappelons-le, permet de financer n’importe quel projet d’investissement sur un territoire, sans aucun critère, même pas environnemental..

 

“En renonçant aux critères sur les actions d’urbanisme sur son territoire, V.Pécresse abandonne la mission stratégique de la Région, dénonce Annie Lahmer. Maintenant, il est possible de tout faire et surtout n‘importe quoi. En 2017, ne mettre aucun critère environnemental sur les projets d’urbanisme, c’est une faute.”

 

Ces baisses cumulées, ces absences de dépenses, ce désinvestissement dans l’ensemble des politiques environnementales n’empêchent pas un discours qui se veut “positif” – en d’autres mots, d’affichage” – d’une année décarbonée, pour le climat et les énergies… “En résumé, toujours plus de mots mais toujours moins de budget et d’actions défendues… Pendant ce temps, le réchauffement climatique avance, inéluctablement,” regrette l’élue.

 

 

Marion JEUNE

Groupe AES – Conseil Régional IDF

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